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Vidéoprotection : 88 nouvelles caméras à Nantes en 2023

ActualitésPublié le 16 mars 2023

Ces nouvelles implantations s’ajoutent aux 162 caméras déjà installées. Fin 2023, la Cité des ducs de Bretagne disposera ainsi de 250 caméras, pilotées depuis le Centre de supervision urbain de Nantes Métropole (CSU). Explications. 

Les caméras sont pilotées depuis le Centre de supervision urbain de Nantes Métropole. © Patrick Garçon
Les caméras sont pilotées depuis le Centre de supervision urbain de Nantes Métropole. © Patrick Garçon

De 162 caméras de vidéoprotection fin 2022, Nantes va passer à 250 en 2023. Soit 88 nouvelles implantations cette année. C’est l’annonce de Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, jeudi 16 mars. « La délinquance a évolué. Les moyens doivent aussi s’adapter. Nous faisons le choix d'accélérer : l'objectif des 250 caméras devait être atteint à la fin du mandat, il le sera finalement dès cette année », témoigne l’élue. Ces nouvelles caméras sont installées « à la suite d’un diagnostic partagé avec la police nationale, avec une attention particulière au centre-ville et aux quartiers prioritaires. » C’était l’un des engagements pris lors de la signature du Contrat de sécurité intégrée avec l’État, en mai 2021. 

Les nouvelles implantations de caméras à Nantes.
Les nouvelles implantations de caméras à Nantes.

Mais concrètement, comment fonctionne le dispositif de vidéoprotection nantais ? Toutes les caméras sont reliées au Centre de supervision urbain de Nantes Métropole (CSU), qui les pilote 24h/24 et 7j/7 grâce à ses 15 opérateurs (ils seront 19 en 2024). « La captation d’images permet d’envoyer une patrouille immédiatement sur le terrain. Il est essentiel d’allier l’outil (le CSU) et la capacité à le prendre en main », signale Johanna Rolland. 

« La vidéo a la même valeur que l’ADN »

Toutes les images enregistrées sont conservées 30 jours maximum, leur extraction étant possible sur réquisition judiciaire pour une enquête. « Dorénavant, dès qu’une enquête est ouverte, les images sont réclamées par le procureur de la République,  explique Catherine Ménétré, la responsable du CSU. La vidéo, aujourd'hui, a la même valeur que de l'ADN pour la justice. » Mais attention, « la vidéoprotection ne se substitue pas aux moyens humains, avertit Pascal Bolo, adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique. Elle ne résout sûrement pas tout. Sans l’action des polices nationale, municipale et celle des transports en commun et de la Justice, elle ne serait pas aussi efficace. »
Depuis sa création en 2018, le CSU a participé à 826 opérations coordonnées avec les forces de l’ordre et 2 400 extractions vidéo ont été remises sur réquisitions judiciaires dans le cadre d’enquêtes.

À noter

La Ville de Nantes investit 2,8 M€ pour ce déploiement, en plus des 3,5 M€ déjà investis de 2018 à fin 2022. 50 % de cet investissement est pris en charge par Nantes Métropole.