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A Babinière, le chantier avance, le pont se dessine et les travaux du premier bâtiment commencent

Actualités - Mis à jour le 11 avril 2023

Chantier essentiel à l’accueil des nouvelles rames “grande longueur” du réseau de tramway métropolitain, au franchissement de l’Erdre par la ligne 1 et, à terme, à sa connexion avec la ligne 2, au niveau des Facultés… Babinière c’est, tout à la fois, un nouveau pont, un nouveau Cetex (Centre Technique et d’Exploitation), un nouveau Pôle d’Échanges Multimodal, dont un P+R, en cours de construction.

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Préparation du coffrage bois destiné au coulage des culées en béton. © Valery Joncheray

À mi-parcours dans la construction du pont
Après les travaux des culées en bordure de périphérique, il s’agit maintenant de réaliser la pile centrale de l’ouvrage dans le terre-plein central (TPC) du périphérique, à proximité de la pile du pont SNCF existant. Une zone de travaux va ainsi être aménagée au niveau du TPC et les voies du périphérique seront légèrement décalées vers l’extérieur dans les deux sens de circulation.

L’ensemble de ces travaux nécessitent la coupure du périphérique intérieur et extérieur entre la Porte de Gesvres et la Porte de Carquefou. La coupure sera effective entre 21h30 le vendredi 14 avril et 5h30 le lundi 17 avril (24h/24). Néanmoins, une entrée sur le périphérique extérieur depuis la porte de Carquefou jusqu’à la Porte de la Beaujoire reste possible.

Des nuits de neutralisation de la voie rapide suivront jusqu'à début juillet. En août, le pont recevra le tablier métallique, monté en amont sur site et qui sera glissé sur ses culées et sa pile centrale. La manœuvre s'opérera en 2 jours et 3 nuits, 24h/24, nécessitant également une fermeture du périphérique cet été.

Mur de soutènement longeant d’un côté la ligne de tram-train Nantes Châteaubriant (en haut du mur) et de l’autre la future voie de tramway (au pied du mur) © Valery Joncheray
Mur de soutènement longeant d’un côté la ligne de tram-train Nantes Châteaubriant (en haut du mur) et de l’autre la future voie de tramway (au pied du mur) © Valery Joncheray

Un réemploi des terres du chantier Babinière et de celui de la Porte de Gesvres
Après des phases de déblai et de remblai nécessaires à l’aplanissement du futur site, des travaux sont encore en cours et à venir : d’un côté pour consolider une partie des sols remblayés et de l’autre pour construire un mur de soutènement en bordure de la voie ferrée du tram-train. À Babinière, l’intégralité de la terre de déblai a été réemployée en terre de remblai, soit l’équivalent de 72 piscines olympiques remplies de terre ! La seule terre apportée pour le projet provient directement du chantier de la porte de Gesvre à quelques mètres du site.

C’est ici, en contrebas du mur de soutènement que passeront les tramways à la sortie du pont aujourd’hui en construction © Valery Joncheray
C’est ici, en contrebas du mur de soutènement que passeront les tramways à la sortie du pont aujourd’hui en construction © Valery Joncheray

Le circuit des rames se dessine
Le pont passé, les rames de tramway en service gagneront le Pôle d’échanges multimodal et, le soir, prendront la voie du Cetex en passant toutes à la station-service pour lavage extérieur et sablage (chaque rame utilise du sable pour éviter les glissades et améliorer le roulement dans les virages notamment), pour enfin stationner sur les 15 voies de stockage pouvant contenir 60 rames grande longueur sur 12 600 m2.

Installation des fourreaux électriques avant coffrage béton (multitubulaire) © Valery Joncheray
Installation des fourreaux électriques avant coffrage béton (multitubulaire) © Valery Joncheray

1 an pour arriver au stade clos-couvert
Sur site, l’étape de construction des bâtiments est lancée, avec le début des fondations et l’installation des grues. Dans 1 an, l’ensemble des bâtiments du Cetex devrait arriver au stade au clos-couvert et, en 2024, les travaux de construction du nouveau P+R pourront eux commencer.

Sur le site, 2 séries de 5 citernes de secours, contre le risque d’incendie, sont déjà en place © Valery Joncheray
Sur le site, 2 séries de 5 citernes de secours, contre le risque d’incendie, sont déjà en place © Valery Joncheray

Assurer la gestion de l’eau de ruissellement et le maintien de continuités écologiques
Un bassin de rétention de 2 700 m3 sur 7,5m de profondeur est en cours de création. Il permettra de collecter les eaux pluviales, et de les filtrer par des plantes, avant de les réorienter sur la vallée de la Gesvrine toute proche. Une fois terminé, ce bassin sera planté, tout comme les talus en bordure de périphérique formant ainsi une continuité écologique pour la faune et la flore.
 
Une prairie et une installation photovoltaïque sur le toit
Deux réserves de terre végétale d’origine sont en attente d'être réemployées pour la conception de toitures végétalisées, et la plantation des talus, aux caractéristiques identiques à la prairie d’origine. Ces toitures accueilleront également des panneaux photovoltaïques dont la quasi-totalité de la production sera utilisée pour les besoins du site.

Vue aérienne du chantier Babinière bordé par les arbres de la vallée de la Gesvrine en pied.
Vue aérienne du chantier Babinière bordé par les arbres de la vallée de la Gesvrine en pied.

Une veille experte et active sur la faune locale
En bordure de la zone humide de la Gesvrine, espace boisé classé, le chantier Babinière répond à l’obligation d’évaluation environnementale : les mesures ERC (Eviter, réduire, compenser) mises en place par le projet sont suivies par un écologue qui réalise notamment l’inventaire régulier des espèces évoluant dans le périmètre : insectes, chauve-souris, batraciens et oiseaux. Des mesures de compensation sont également mises en œuvre : deux espaces naturels ont ainsi été choisis pour accueillir le nichage de la cisticole des joncs, espèce protégée de passereaux adeptes des prairies proches de zones humides : un espace à Port Barbe et un autre à la Ménardais sur le site de l’ancienne pépinière de la Ville de Nantes.

Le saviez-vous ?

Sur le chantier Babinière, la clause d’insertion métropolitaine réserve 19 055 heures de travail aux personnes éloignées de l’emploi

Infrastructures
8 840 h d'insertion sur 7 lots : voie ferrée ; courants faibles et courants forts ; éclairage public et signalisation lumineuse de trafic ; Terrassements, soutènements et réseaux principaux ; espaces verts ; ouvrages d’art.

Construction du CETEX
6 525 h d'insertion sur 7 lots : fondations, gros-œuvre, bardage, métallerie, chauffage ventilation plomberie, électricité.

Construction du P+R
3 690 h d'insertion sur 3 lots : terrassement VRD, fondations, gros-œuvre, menuiseries extérieures, métallerie, serrurerie, électricité et photovoltaïque.