Pratique
Programmation complète sur le site du Festival Variations festival-variations.fr
Billetterie sur le site du lieu unique
Avec 17 nationalités représentées, le festival se rouvre enfin à l'international, après deux années perturbées par la pandémie de Covid. De l'Australie à la Colombie, en passant par la Corée, le Japon ou encore l'Italie, des artistes du monde entier viendront jouer en live dans 10 lieux nantais (lieu unique, Musée d'arts de Nantes, Stereolux, Salon Mauduit, Pannonica, Ateliers de Bitche...). Variations se revendique « tête chercheuse, créant des liens entre les générations d'artistes » aux horizons variés (classique, contemporain, jazz, électro, pop..) comme l'évoque Eli Commins, directeur du lieu unique, qui porte le festival avec la Fondation BNP Paribas.
Les œuvres de grandes figures telles que Philip Glass et Steve Reich vont côtoyer des légendes comme Abdullah Ibrahim « né en 1934 au Cap, initié au piano par sa grand-mère et exilé en Europe, il joua avec Duke Elligton ou encore John Coltrane. Il livrera un solo enregistré chez lui pendant le confinement », explique Pierre Templé, programmateur de Variations. Le festival met également à l'honneur la compositrice française Éliane Radigue, pionnière de musique électroacoustique, proposant « une exploration sans fin » inspirée de son parcours de bouddhiste. À découvrir également, au Cinématographe, un docu-fiction dédié à Delia Derbyshire, pionnière de la musique électronique qui réalisa notamment le générique de la série Doctor Who dans les années 60.
« À la recherche de leurs racines, plusieurs artistes proposent des œuvres mélangeant culture vernaculaire – fondée sur la mémoire collective – et création contemporaine », explique le programmateur du festival. C'est le cas notamment du puissant hommage de Silvia Tarozzi & Deborah Walker aux chants polyphoniques entonnés par les travailleuses italiennes, à découvrir au Musée d'arts de Nantes. Marina Herlop proposera, quant à elle, un concert croisant chants traditionnels catalans, piano classique, musique électro et indienne, à découvrir aux Ateliers de Bitche. Interdisciplinaire, la rencontre entre Oiseaux-tempête, Joseph Schiano di Lombo et NÂR fera se rejoindre le post-rock et la musique transe du Moyen-Orient, à Stereolux.
« Le festival élargit la palette des expériences possibles et, en écho aux œuvres, cherche à casser des murs, se rapprocher du spectateur ou spectatrice », explique le directeur du lieu unique. Au programme, des propositions immersives et – plus insolite encore – une série de concerts pour une personne ! Le festival proposera ainsi des sessions de vingt minutes, en tête-à-tête avec un ou une artiste, dans la Tour LU. Au programme, sur les deux week-ends : Dédale, Nadia Ratsminadresy et Yann Gourdon. Attention, les places sont – non pas chères car gratuites – très réduites : rendez-vous samedi 25 mars, 12h pour réserver !
À la Maison de l'Europe, une rencontre sera proposée avec l'artiste polonaise Ela Orleans. Musicienne électronique et compositrice pour le cinéma, ses morceaux « évoquent des souvenirs fantomatiques de la pop des années 50 et 60 ». À travers une rétrospective de 20 ans de ses créations, elle évoquera son travail et la construction du projet Movies for Ears, et proposera un concert live, à l’issue de la discussion.
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