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Aller au travail à vélo ? C'est oui, été comme hiver !

ActualitésPublié le 04 mars 2024

Il pleut, il fait froid et vous avez une furieuse envie de remiser votre vélo au fond du garage. Ce serait si dommage... Francine et Nicolas, vélo-taffeurs de La Chapelle-sur-Erdre témoignent de leur expérience et nous expliquent pourquoi ils pédalent, été comme hiver !

Francine et Nicolas, tous deux quinquagénaires, vont au travail à vélo, été comme hiver ! © Loïc Gatteau pour Nantes Métropole
Francine et Nicolas, tous deux quinquagénaires, vont au travail à vélo, été comme hiver ! © Loïc Gatteau pour Nantes Métropole

Bonjour à tous les deux. Depuis quand allez-vous au travail à vélo ?

Nicolas : Ça fait 2 ans maintenant. On a toujours été sportifs et préoccupés par l'environnement mais on n'était pas sûrs d'avoir notre place à vélo sur la route, on était un peu anxieux question sécurité. Le déclic est passé par nos grands enfants qui nous ont incité à changer d'habitudes.

Francine : Jusque là, on faisait tout en voiture, même le court trajet d'1 km pour aller à mon club de course ! On s'est lancés ensemble, ça nous a bien aidé. Maintenant, je vais de La Chapelle à Sainte-Luce à la force des mollets 5 jours par semaine: ça fait 120 km par semaine ! 

Nicolas : Pour moi c'est 2 aller-retours hebdomadaires La Chapelle-Nantes, car je télé-travaille 3 jours, soit 36 km par semaine. On se retrouve le soir, à La Beaujoire, pour finir le trajet ensemble.

Est-ce que vous changez vos habitudes en hiver ?

Nicolas : Non, on garde le rythme ! Mais on fait un peu plus attention, notament la nuit avec la pluie ou au soleil couchant. En même temps, on a la chance à Nantes d'avoir plutôt un bon réseau cyclable, des sas vélos qui sécurisent...

Francine : J'ai investi dans un bon équipement pour l'hiver : tee-shirt en laine mérinos, chaud mais non transpirant, veste technique et veste jaune. Je mets des grosses chaussettes, toujours en mérinos, et un pantalon de Kway qui couvre mes chaussures. Et bien sûr, bonnet, cache-col et gants ! J'ai la chance d'avoir un vestiaire au travail, où je me change en arrivant. J'ai aussi choisi un éclairage dans le moyeu du vélo : je suis sûre d'être éclairée tout le temps, sans y penser.

Nicolas : Moi, je suis plutôt adepte du léger ! Sans lieu pour me changer au travail, j'ai un simple tee-shirt sous ma veste technique et je me protège bien aux extrémités : mains, pieds, oreilles. J'ai un peu froid sur les 2 premiers kilomètres mais c'est bon après ! Question éclairage, j'ai pris l'habitude de recharger mes lumières dès que j'arrive au travail. Et bien sûr, on a des sacoches pour mettre habits et affaires de travail.

« Le meilleur moment, c'est quand il fait froid ou qu'il pleut ! » © Loïc Gatteau pour Nantes Métropole
« Le meilleur moment, c'est quand il fait froid ou qu'il pleut ! » © Loïc Gatteau pour Nantes Métropole

Qu'est-ce que vous aimez dans le vélo ?

Francine : Ça va vous étonner, mais le meilleur moment, c'est quand il fait froid ou qu'il pleut ! Lutter contre les éléments me fait beaucoup de bien, ça doit sûrement libérer plein d'endorphines, les hormones du bonheur. Et puis je suis fière de moi, c'est une vraie satisfaction.

Nicolas : Je trouve aussi un vrai plaisir au vélo. Je suis content d'être en communion avec la nature, les éléments... Quand j'arrive au travail, j'ai l'impression d'avoir déjà donné du sens à ma journée ! Sur notre trajet de retour, c'est aussi très facile de s'arrêter pour faire nos courses. Et le lundi, on profite du cinéma à Nantes après le travail, avant de rentrer chez nous à vélo.

Quel message avez-vous pour celles et ceux qui hésitent à pédaler en hiver ou à se lancer ?

Nicolas : Mon frein principal c'était la sécurité mais ce n'est plus un point de blocage. On est de plus en plus nombreux, les voitures s'arrêtent plus facilement et à Nantes, l'automobiliste est plutôt sympa ! Si je le fais à la force des mollets, c'est encore plus évident de se lancer en électrique.

Francine : C'est l'occasion d'un grand bol d'air et on en a besoin quand on a un métier sédentaire de bureau, comme c'est notre cas. Pour moi, le principal intérêt, c'est le temps sportif "masqué", l'atout santé du vélo !

Les 3 conseils de Francine et Nicolas pour se lancer à vélo toute l'année

Prendre le temps de reconnaître son trajet domicile-travail, d'en tester plusieurs, d'identifier les zones de danger où il faut être plus attentif. « Le faire accompagné la première fois et plutôt au printemps, c'est l'idéal. Des associations proposent ce service.»
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Géovélo pour trouver le meilleur trajet avec le plus de voies sécurisées : « Avec cette appli, on ne s'est jamais retrouvés sur une nationale ! »
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Bien s'équiper (lumière, vêtements) et entretenir son vélo. « C'est un petit investissement de départ, mais moins élevé que la voiture ! Pour la mécanique, on essaie de devenir autonome avec les vidéos mais on peut aussi faire réviser son vélo dans une asso ou un magasin. »
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