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Cuisiner durable et équilibré : comment mieux manger ?

Actualités- Mis à jour le 06 mars 2024

Manger autrement, c'est la moitié de votre pouvoir d'agir citoyen face au changement climatique. Ça vaut donc vraiment le coup de se pencher sur le contenu de son assiette ! Pour changer de regard, nous vous proposons un rendez-vous régulier avec Émilie Guillou. Dans ses ateliers du Zeste en plus, elle propose de découvrir et cuisiner une alimentation durable, alternative. Profitez de ses bons conseils semaine après semaine : c'est parti !

Emilie Guillou propose des ateliers piour une cuisine et une alimentation durable. © Garance Wester pour Nantes Métropole
Emilie Guillou propose des ateliers piour une cuisine et une alimentation durable. © Garance Wester pour Nantes Métropole

C'est quoi une alimentation durable ?

Déjà, c'est privilégier une cuisine faite maison, à partir de produits bruts, avec le moins possible de produits transformés. C'est aussi une alimentation équilibrée, de saison et locale, qui intègre une part de bio pour soutenir cette filière agricole vertueuse pour l'environnement. C'est également végétaliser son assiette, sans pour autant bannir la viande. Dernier point, on cherche à limiter au maximum le gaspillage alimentaire et à viser le zéro déchets.

Et une assiette équilibrée, ça a quelle tête ?

J'aime beaucoup l'image que proposent nos amis canadiens. Une assiette équilibrée en résumé, c'est 50% de légumes frais, 25% de protéines et 25% de céréales, dont le pain. Une fois qu'on a cette base, on peut s'amuser et ouvrir nos horizons : remplacer les protéines animales par les protéines végétales que sont légumineuses, découvrir de nouvelles céréales comme le sarrasin, apprendre à cuisiner des légumes moins connus...

Mieux manger, ça dépend juste du contenu de l'assiette ?

D'abord, c'est une question de qualité des matières premières : des produits de saison, de label, bio si possible. Bien sûr, il y a le volet santé : composer une assiette équilibrée, avoir une alimentation digeste, privilégier une cuisson douce qui conserve les vitamines et la qualité des protéines, s'écouter pour être au plus près de ses besoins. Mieux vaut aussi manger varié : différentes sortes de gras, de protéines, de légumes... Mais surtout, ne pas oublier la convivialité : prendre le temps de manger, en gardant la notion essentielle de plaisir !

Changer d'alimentation, ça fait quand même un peu peur, non ? !

Dans nos vies à 100 à l'heure, le temps est compté. Alors pas d'inquiétude : on y va tranquille, geste après geste. Dans les ateliers que j'anime, beaucoup me disent : « Finalement, ce n'est pas si dur ! » On commence par ce qui fait sens pour nous : manger des légumes de saison, un peu moins de viande, ou moins transformé... On essaie aussi de ne plus faire des courses une corvée : si on discute avec un producteur, c'est autre chose que d'arpenter les allées d'un supermarché ! Et puis manger mieux, c'est aussi le plaisir de découvrir ou retrouver le jeu de la cuisine, pas que des contraintes !

Les bons conseils d’Émilie

  1. On mémorise l'assiette équilibrée : 50% de légumes, 25% de protéines, 25% de céréales.
  2. Qualité, santé, diversité, convivialité : les 4 piliers du bien manger
  3. Sa bible : Le manuel de cuisine alternative de Gilles Daveau

Prochain rendez-vous avec Émilie : Les fruits et légumes de saison : c'est canon ! Même en hiver...