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Berge effondrée à Mangin : les travaux de reconstruction démarrent

ActualitésPublié le 14 février 2024

La berge qui s’était écroulée en novembre 2021 va être reconstruite sur une centaine de mètres. Le chantier, qui doit durer jusqu’à début août, fait appel au transport des matériaux par la Loire pour éviter la circulation des camions en ville.

Réfection de la berge Mangin. Vue artistique de l’aménagement prévu. © Tony Gazeau pour Nantes Métropole
Réfection de la berge Mangin. Vue artistique de l’aménagement prévu. © Tony Gazeau pour Nantes Métropole

Son effondrement sur une cinquantaine de mètres en novembre 2021 avait suscité beaucoup d’émotion chez les riverains. Près de la place Victor-Mangin, la rive de Loire va retrouver son usage originel dans les prochains mois. Les premiers travaux, réalisés fin 2022, ont permis de repositionner la canalisation d’eaux usées emportée par l’effondrement. Place désormais à la reconstruction de la berge. L’opération, pilotée par la direction de l’espace public de Nantes Métropole et d’un coût de 1,8 million d’euros, a débuté le 8 février par des travaux de préparation du site avant la réalisation des terrassements à compter de la fin mars.

Un transport des matériaux par voie fluviale

« Nous allons commencer par terrasser le pied de la berge pour y créer une carapace en enrochement, 86 pieux métalliques seront installés pour retenir 8 800 tonnes d’enrochement, détaille Vincent Delorme, chargé d’opération ouvrages d’art à la direction de l’espace public. Une fois l’enrochement réalisé, nous allons recréer les espaces verts et le cheminement piéton sur une centaine de mètres en poussant jusqu’à la rue René-Peigne. »

Particularité du chantier : les matériaux pour réaliser l’enrochement seront transportés par la Loire depuis l’estacade de l’officière à Saint-Julien-de-Concelles. « Nous avons fait ce choix du transport fluvial car l’espace est très contraint sur ce site et ça nous permet également de limiter la circulation de véhicules en ville », souligne Vincent Delorme. 260 camions seront ainsi évités sur les routes. Autre particularité : la création d’une zone favorable à la colonisation par des espèces végétales protégées – angélique des estuaires, scirpe triquètre – dans l’enrochement. Plusieurs surfaces du site seront désimperméabilisées et une dizaine d’arbres seront plantés en compensation des travaux. Le chantier doit durer jusqu’à début août.