[ Grève ] Un mouvement de grève des enseignants et de l'ensemble du personnel éducatif est prévu jeudi 5 décembre 2024. Des perturbations sont possibles dans les écoles durant les temps scolaires et périscolaires.Consultez la situation de votre école
Sept bateaux de patrimoine, fleurons de la marine à voile européenne des deux siècles passés, paradent, du 30 mai au 5 juin 2023, lors de la 3e édition de Débord de Loire. Bref tour sur le pont de ces goélette à hunier, lougre trois-mâts ou thonier-dundée…
Partager
Le Biche
Construit en 1934, il fait pendant une vingtaine d’années, au départ des Sables-d’Olonne, les campagnes de pêche au thon germon dans le golfe de Gascogne. En 1991, le port-musée de Douarnenez l’acquiert, mais faute de moyens financiers pour le restaurer, l’abandonne au cimetière à bateaux de Port-Rhu. C’est là que les Amis du Biche le sauvent pour le retaper pièce par pièce, quasi à l’identique. De la famille des thoniers-dundée, le Biche reprend finalement la mer en 2012, comme navire de croisière.
Le Grayhound
Véloce et rapide comme la race de lévrier qui lui a donné son nom, le Grayhound, un lougre trois-mâts, est, à l’origine au 18e siècle, un navire de contrebandiers de la Manche et des gardes-côtes qui les traquent. C’est là une réplique construite de 2011 à 2012 dans les chantiers navals de Millbrook en Angleterre, embarquant deux canons pour rappeler son passé également corsaire. Il est aujourd’hui un navire de croisière pour une douzaine de passagers.
Le Corentin
Le lougre de l’Odet, l’association à l’origine de la reconstruction à l’identique du Corentin, lougre caboteur de trois-mâts, originellement sorti des chantiers navals de Quimper au 19e siècle, a compté jusqu’à 2 400 adhérents. Une armada de passionnés glanant, ici et là, plans d’époque, morceaux de carcasses, témoignages… En 1992, le Corentin, modèle de navire emblématique du commerce maritime qui animait le port de Quimper, est lancé sous les regards de 40 000 spectateurs entassés sur les quai de l’Odet, le fleuve traversant la commune.
La Belle Poule
Au début des années 1930, la Marine nationale commande aux chantiers navals de Normandie, à Fécamp, la construction de deux goélettes à hunier destinées à la formation et à l’entraînement des officiers et des élèves de ses écoles d’équipage. En 1832, sont mises à l’eau la Belle Poule et l’Étoile, voiliers-écoles basés à Brest, qui perpétuent, depuis près de deux siècles, la tradition de la marine à voile.
Le Belem
Lors de sa traversée de l’Atlantique inaugurale, en 1896, la moitié de sa cargaison de mules meurt lors d’une tempête, l‘autre moitié périt dans un incendie de cale. Retour six mois plus tard pour réparations dans les chantiers Dubigeon, à Nantes, où le trois-mâts a été construit à l’initiative de l’armateur et banquier Fernand Crouan. En 1914, le navire de commerce est armé pour la plaisance. Il est, depuis 1980, propriété de la fondation Belem, et embarque croisiéristes-matelots, cabotant du Havre à Lisbonne, de Las Palmas à Ajaccio.
L’Oosterschlede
Depuis sa construction, en 1917, aux Pays-Bas, cette goélette trois-mâts a sillonné toutes les mers du monde. Conçue pour le transport de marchandises, des ports de la Baltique à ceux de Sicile, elle n’est désarmée pour le fret qu’en 1988. De retour à Rotterdam, son port d’attache désormais, elle est restaurée et modernisée pour explorer, entre autres expéditions au long cours, les océans polaires. Elle est un des fleurons de la marine à voile européenne.
Le Français
Il fut, de 1985 à 2010, sous son nom danois originel de Kaskelot, un « bateau de cinéma ». En 2018, racheté par France armement, il rejoint son nouveau port d’attache, Saint-Malo, et est rebaptisé. Il est à l’origine, en 1948, un navire de ravitaillement des bases danoises du Groenland, puis de soutien à la flotte de pêche des Îles Féroé. En 1983, son nouveau propriétaire britannique transforme ce ketch (deux-mâts) en trois-mâts barque.
Comment visiter les vieux gréements
Tarifs : 8 € pour les adultes ; 5 € pour les 6 à 17 ans, les demandeurs d’emploi et les titulaires de la carte blanche ; gratuit pour les moins de 6 ans.
Le Belem : à Nantes, les 31 mai, 1er et 4 juin
Le Français : à Nantes, les 31 mai et 4 juin ; à Paimbœuf, les 2 et 3 juin
l’Oosterschelde : à Nantes, les 31 mai, 1er et 4 juin
Le Grayhound : à Nantes, le 4 juin
Le Corentin : à Nantes, les 31 mai, 1er, 2 et 4 juin
Le Biche : à Nantes, le 4 juin
La Belle Poule : à Nantes, le 4 juin
Comment faire une croisière
Tarifs : à bord des grands voiliers de 10 à 70 € ; à bord des bateaux à passagers de 5 à 40 €.
À bord des grands voiliers
À bord du Français. Le 1er juin : départ de Nantes à 16h, arrivée à Paimbœuf à 20h. Le 3 juin, départ de Paimbœuf à 14h30, arrivée à Nantes vers 19h
À bord du Corentin. Le 3 juin : départ de Nantes à 9h30, arrivée à Paimbœuf à 13h30
À bord du Belem. Le 3 juin : départ de Saint-Nazaire à 12h, arrivée à Nantes à 19h
À bord d’Oosterschelde. Le 3 juin : départ de Saint-Nazaire à 12h, arrivée à Nantes à 19h
À bord de Biche. Le 3 juin : départ de Saint-Nazaire à 12h, arrivée à Nantes à 19h
À bord de Grayhound. Le 3 juin : départ de Saint-Nazaire à 12h, arrivée à Nantes à 19h
Les croisières découvertes
« Voir les grands voiliers au mouillage à Noirmoutier ». Le 2 juin, à bord de l’Évasion au départ de Pornic, et à bord d’O’Abandonado au départ de Noirmoutier.
« À la découverte du parc éolien ». Le 2 juin au départ de Saint-Nazaire
« En baie de Bourgneuf ». Le 3 juin, le matin au départ de Saint-Nazaire
« Découverte du port de Nantes et programme nautique ». Le 4 juin au départ de la gare maritime de Nantes
Les croisières au cœur de la parade nautique
« Sur les bateaux à passagers ». Départ de Nantes à 16 h, retour à Nantes vers 19 h 30
« À bord des grands voiliers ». Départ de Saint-Nazaire à 12 h 30, arrivée à Nantes vers 19 h